Kora du mont Kailash, un des plus grands pèlerinages au monde

Trek du mont Kailash en quelques chiffres:

52 km en 3 jours avec le col de Drölma-la à 5652 m

Ce chemin ancestral de pèlerinage encercle la montagne la plus sacrée d’Asie: le mont Kailash « Précieux Joyeau des Neiges ».

« Avec le passage du col à 5612 m, cette Kora est parfaite pour tester notre volonté et force spirituelle » écrit l’auteur du guide Lonely Planet!

Aux côtés des pèlerins boudhistes et bön, nous avons quitté la petite bourgade de Darchen (4575 m) à 8h30, avec le soleil levant . Les montagnes enneigées se sont progressivement parées de leur plus belles couleurs. Quelle chance d’avoir un ciel bleu azur pour la premières fois sans nuage depuis notre arrivée au Tibet. Et à chaque fois que l’on croise un pélerin, un «Tashi delek » s’échange. Une forme de bonjour tibétain impliquant beaucoup de respect.

Nous ne rencontrerons que très peu d’hindouistes car la saison est terminée pour eux; ils viennent plutôt entre mai et juillet

.

Pèlerins boudhistes, hindous, jaïns et bön

Le Kailash est une montagne à 4 faces avec son sommet culminant à 6656m . Cette montagne sacrée n’a jamais été gravie. La montagne est un sanctuaire religieux depuis l’époque pré-bouddhique. Elle pourrait correspondre au mythique Mont Meru, considéré comme l’axe du monde. 

Pour les hindouistes, le sommet du Kailash est la demeure de Shiva. Pour les boudhistes, Bouddha y a vécu et le maître Milarépa se serait transporté au sommet sur un rayon de soleil. Nous ferons le tour dans le sens horaire comme les boudhistes, hindouistes. Nous croiserons les bön et jaïns qui le font en sens inverse. Leur religion tibétaine est antérieure au bouddhisme et revêt parfois des traditions chamanismes semblables au chamanisme sibérien.

Beaucoup de pèlerins font le chemin de Pèlerinage en une seule journée en démarrant très tôt et ils ont un rythme de marché plutôt soutenu… ils partent avec l’avantage d’être nés au Tibet, mais cela reste une performance très éprouvante quand même. Beaucoup viennent de loin pour faire la Kora, c’est un objectif de leur vie. 

Certains tibétains très pieux corsent les choses en accomplissant tout le parcours en se couchant au sol (prosternation). Ils avancent de 3 pas, ce qui correspond à la longueur de leur corps , s’allongent et se relèvent. Ils portent genouillères et gants épais, et il leur faut près de 21 jours pour effectuer la Kora. Quand ils font une pause, ils laissent leurs protections sur place et reprennent exactement à cet endroit. La nuit, ils dorment dehors…ils ne transportent pas de couvertures ou tente…c’est déjà assez difficile comme cela. Mais cela rend encore plus difficile l’épreuve.

1° étape de 20 km en 6h, déjà bien éprouvante

Même si la première journée ne représente qu’un dénivelé de 200m le long de la vallée de Lha-chu depuis Darchen, l’effet altitude est déjà là et nous progressons doucement. En ce qui me concerne, mon souffle me rappelle vite à l’ordre.

A la manière des locaux, nous achetons une pierre gravée “om mani padme om »que Francis porte jusqu’au premier cairn à 4790 m, premier point de prosternation recouverts de drapeaux de prières … notre guide en portera une jusqu’au Chorten suivant! 

La vue est magnifique sur la face sud du Kailash dite versant lapis-lazuli. Cette face présente une grande faille verticale depuis le sommet. La légende raconte qu’elle résulte d’une bataille entre Milarepa, poète et saint bouddhiste et le maître de la religion Bön: Naro Bönchung.

Nous suivons la vallée aride de Lha Chu. Nous sommes accompagnés de corbeaux qui virevoltent autour de nous. Vers 14h, la pause repas sous une tente nomade est la bienvenue: pommes de terre émincées, courgettes, œufs, tomates, riz nous rassasie, toujours accompagné d’un verre d’eau chaude ou de thé au lait salé … mais nous n’avons pas réussi à nous y faire!

 Nuit froide à l’auberge Shishapangma à 4775 m

Nous arriverons vers 17h à l’auberge Shishapangma, endroit sobre qui a le mérite d’avoir la vue sur le versant nord du Kailash, énorme bloc de granit noir de jais orné de bandes de neige au blanc éclatant. 

Bien contente de ma première étape car j’avais quelque inquiétude sur le fait d’y arriver. 

2 nuits auparavant, j’étais dans un piteux état, avec la nuit passée aux toilettes de l’hôtel miteux de Saga ( pas d’eau, pas d’électricité) et même le lendemain bien mal en point pendant le long trajet dans le bus. À jeun ou presque depuis 36h, pas d’appétit, j’ai eu l’impression de vivre une purge comme en Inde lors de mes cures ayurvédiques … peut-être était-ce part du process de nettoyage inconscient avant la Kora ?

Un ultime effort pour aller voir le monastère de Dira-Puk

Notre guide nous propose d’aller visiter le monastère de Dira-Puk ( reconstruit en 1985) qui se dresse de l’autre côté de la rivière. Cela ne semble pas loin mais nous sommes épuisés et il a fallut trouver un passage pour traverser la rivière sans se mouiller les pieds … Le torrent est glacial à cette altitude. Le monastère appartient à la branche bouddhiste des bonnets noirs …très curieux toutes ces têtes de cerf, gazelle et loup empaillées…la première fois que nous rencontrons ce genre d’ornements au cœur d’un monastère bouddhiste.

Très belle vue sur le mont Kailash depuis le monastère, mais il est temps de retourner se reposer à notre guesthouse.

Nous en profitons  également pour préparer nos drapeaux de prières que l’on souhaite accrocher au col à 5652 m. Nous les dédions à notre famille, nos amis. Et en ce qui me concerne, une pensée Rose spécialement dédiée aux femmes avec qui j’ai partagé ces 3 années de périple chaotique , ainsi qu’aux enfants de l’hopital Clémenceau de Strasbourg.

Nouilles chinoises déshydratées en guise de repas

Nous commençons à ressentir les premiers tiraillements de la faim quand notre guide Bouta nous annonce d’un air totalement détaché qu’il n’y a pas de restauration possible pour le dîner, ni pour le petit dej!

Nous sommes en basse saison et apparemment les locaux ne cuisinent plus pour les pèlerins ! Heureusement, on trouve au moins de l’eau à acheter à la guesthouse du monastère . 

Finalement, l’auberge nous proposera des pâtes type Bolino. Pas le choix…nous nous contentons  de manger ces fameuses  nouilles chinoises déshydratées qui s’avèrent être très épicées …nous pensions que nous en avions fini avec ce type de nourriture industrielle qui nous avait bien dépannés dans le transsibérien !

2° étape avec la longue ascension  jusqu’au col de Drölma La

Le départ est donné à 6h, après une nuit mouvementée car nos colocataires autrichiens ont passé une mauvaise nuit.

Grâce au diamox pris en prévention et aux plantes, nous nous sentons bien, pas de maux de tête à l’horizon! Prêts pour l’ascencion De ce col mythique de la kora.

Précisions pour s’équiper pour une bonne nuit à 5080 m: 

Dormir avec un teeshirt , un polo manches longues en mérinos, 2 polaires, un collant, des grosses chaussettes et bien sûr un bonnet …. s’enfoncer dans le drap de soie puis dans le sac de couchage et recouvrir le tout d’une superbe couverture de laine bien épaisse fournie par la guesthouse ! 

Les vitres sont effectivement fines comme une feuille de papier et dehors il gèle ! En tout cas, le Kailash brille sous les lueurs de la pleine lune.

Un pas, une respiration…

Équipés de bâtons et de lampe frontale, nous voilà partis à notre rythme pour 550m de dénivelé pour atteindre le col de Drömla-la à 5652 m. A notre gauche, superbe glacier. Ce n’est pas le dénivelé le problème; mais le manque d’oxygène à cette altitude. Tout geste, même minime est effort, s’arrêter pour boire, prendre une photo …c’est incroyable ….je ne m’imagine pas porter un instant mon sac à dos !

Ouf, pas de signe de mal des montagnes

A petits pas, progressivement nous avançons, telles des limaces avec le soleil qui commence à éclairer les montagnes.enfin, c’est plutôt moi la limace, Francis est plus loin devant!

Nous traversons une étendue caillouteuse Shiva-Tsal (5330m). Ici les pèlerins sont censés vivre une mort symbolique : « ils traversent la zone du Seigneur de la Mort atteindre le col de Drömla-la où ils renaissent »

Bardo Trang ou comment renaître 

Il s’agit d’un rocher plat où les pèlerins doivent réussir à ramper pour « renaître » .

Je me suis lancée derrière un pèlerin tibétain. A plat ventre, poussant sur mes jambes et m’aident des bras, la première partie est plutôt facile. Ensuite les choses se compliquent car le boyau devient très étroit, et il le faut trouver le « truc »pour passer Je fais des pauses pour reprendre mon souffle car comme je l’ai écrit précédemment, tout effort à cette altitude m’épuise. Mais arrive un moment où je n’arrive plus ni à avancer ni à reculer. Je suis coincée ! Heureusement Francis et Peter me donnent un coup de main, l’un en poussant les pieds, l’autre en me tirant un bras… je finis par ressortir, libérée …la situation m’a apparu tellement caucasse que j’en ris en m’en extirpant!

Dépasser ses limites, trouver son rythme intérieur

La montée du col continue à la vitesse escargot , un pas, une respiration…mais j’ai confiance, je sens que je vais y arriver. Juste une question de détermination…j’ai trouvé mon rythme… Des groupes de yaks bien chargés nous doublent, des chevaux également prennent en charge des personnes épuisées! En ce qui nous concerne, nous avions prévu un porteur et c’est Bouta qui remplira ce rôle. Car nous ne nous sentions pas capables de faire cette kora en portant notre gros sac. Francis a un genou fragilisé et moi, à présent, le souffle plus que court et des épaules sensibles! Le tarif des porteurs est élevé (50€ /jour), mais nous n’avions pas le choix. Il est possible d’opter pour 2 yacks si on est nombreux.Les yacks marchent toujours au moins en binôme et il faut aussi additionner le coût du « conducteur » de yacks ( soit 120-150€/jour).

Tout le long du chemin, on retrouve ces pèlerins qui effectuent le Kora en prosternation: ils joignent leurs mains au ciel puis sur le front puis le cœur et s’allongent, front au sol, se relèvent et avancent de 3 pas et recommencent.Ces pèlerins hommes et femmes sont impressionnants de persévérance et abnégation aussi bien dans les montées que descentes sur des sentiers très caillouteux. Le sentier est parfois tellement accidenté et en pente, qu’il devient difficile pour nous qui marchons sur nos 2 pieds.Eux font une pause, vont repérer en aval l’endroit le plus adapté à leur prosternation , reviennent sur leurs pas et reprennent leur « enchaînement ».

Nous nous sentons petits à côté de ces familles qui nous dépassent dans la montée, avec de jeunes enfants à la main. 

9h, pause thé, eau chaude sous la grande tente

Les tibétains mangent la Tsampa, cette farine d’orge avec du thé salé au beurre de yack pour en faire des boulettes.

Échanges de sourires et fruits séchés avec 3 familles ayant chacune un enfant de 5 ans. Il n’y a pas d’âge pour faire la Kora, d’ailleurs c’est le rêve de tout tibétain. Nous croisons ainsi des pèlerins vêtus avec leurs vêtements traditionnels qui diffère en fonction de leur région d’origine. Ils voyagent léger, chapelet et éventuellement moulin à prière mais pas de sacs de couchage ou autre accessoire superflu . Les pèlerins qui font la kora en prosternation s’arrêtent à la nuit et dorment sur place dehors  … On croise aussi plusieurs familles avec un bébé , c’est souvent le papa qui le porte camouflé sous son manteau doublé de laine de yack ! 

12h, l’émotion et la joie nous envahissent…on a réussi!   5652m

550 m de montée en 6h avec les pauses

Nous sommes arrivés au col Drölma La et les drapeaux de prière par milliers flottent au vent, une ambiance particulière y règne. Une forme de sérénité, tous pèlerins, touristes confondus ont pu surpasser la difficulté, tester leur volonté et force spirituelle! Chacun dépose ses offrandes.Le rocher de Drölma qui marque la cime n’est pas visible derrière la quantité astronomique de drapeaux.

Bouta, en tant que guide est satisfait, tout le groupe y est parvenu!

C’est avec beaucoup d’émotions que nous accrochons nos drapeaux pour la famille et je pense à toutes ces femmes et hommes croisés sur le parcours du cancer du sein. L’énergie est forte, fière d’avoir accompli cette ascension que j’ai bien mieux supportée qu’au Ladhak, il y a 4 ans à 5200m. 

Je suis vraiment heureuse d’être là et je mesure le bonheur d’être arrivée au col. Toutes mes copines de parcours sont dans mon cœur et m’accompagnent.J’ai le sentiment intérieur d’avoir atteint MON SOMMET…

Même si le souffle était court pour grimper, le souffle de vie est bien présent !

Il y a 3 ans, voici la photo que j’avais utilisée pour illustrer mon parcours qui m’attendait pour soigner le cancer.

VIDÉO: Une pensée ROSE en ce mois d’octobre ROSE pour toutes les  personnes qui sont touchées par un cancer du sein ou qui sont en rémission…

Comment la kora de 3 jours se réduit à 2 jours…

37 km en une seule journée !

La redescente du col se fait sur un chemin caillouteux et sec. On traverse un névé, les pèlerins continuent leur prosternation même sur la neige. Un superbe lac aux eaux bleu turquoise, le Gautrie Kund (Lac de la Compassion) nous fait un clin d’oeil. Puis la pente s’accentue, la descente de 400 m est très escarpée,  rocailleuse et on comprend pourquoi il est impossible de faire l’ensemble de la Kora à cheval, trop accidenté pour eux. Quand nous atteignons la vallée de la Lham-chu Khir, nous faisons la pause repas dans une tente de nomades.

Nous nous réjouissions d’un bon repas et là, grosse déception, plus de cuisine familiale mais toujours ses « satanées » nouilles déshydratées chinoises…on change de variété mais on mange parce que nous avons faim…mais sans plus…

Le guide fait le point avec le groupe. 2 solutions s’offrent à nous: dormir comme prévu dans une auberge beaucoup plus rudimentaire que celle de la nuit précédente avec potentiellement le risque de manger encore des nouilles, ou alors  de poursuivre jusqu’à notre auberge de Darchen avec douche à la clé et bon repas…Le groupe décide de poursuivre …

Dernière étape de cette très longue journée…

Nous avions imaginé que les 14 km restant ne seraient que de la descente mais pas vraiment, on oscille avec de petites montées qui paraissent très longues car mon corps commence à être épuisé.

J’ai l’impression de marcher comme un robot et j’ai mal partout…la fatigue est vraiment là! Avec la perspective d’un bon repas et d’une bonne nuit, nous avançons!

Le chemin traverse  de jolies falaises dorées et rouges « Gold and red cliffs », comme un étroit canyon aux parois colorées. Au loin, notre regard reconnaît la plaine de Darchen.On est bientôt arrivés, pense t-on…il y a justement le dernier site de prosternation (4700m). Mais en fait, le sentier fait un angle de 90° , et le dernier tronçon de la Kora semble interminable car pas très joli. Nous nous rapprochons de la ville, heureusement le Gurla Mandhata (7694 m) point culminant d’une des chaînes de l’Hilmalaya est magnifique dans la couleur du soleil couchant.

19h, il fait nuit quand nous arrivons à Darchen…après un bon repas réconfortant, nous nous dépêchons de rejoindre notre auberge car l’eau chaude est coupée après 22h…et comme il n’y a que 2 douches pour tout le monde, ce serait le comble de louper ce moment de bien-être !

Lac Mansarovar sacré

Le lac Manasoravar est  un lac d’eau douce sacré à 30 km du mont Kailash situé à plus de 4500 m d’altitude.  Pour les boudhistes tibétains, il représente les eaux primordiales de l’univers. Pour les hindous, le lac est la manifestation extérieure du dieu Brahma.Le Sutlej, Le Brahmapoutre, l’Indus et le Karnali prennent leur source dans les environs.

Il existe également un chemin de Pélerinage qui en fait le tour.

Nous aurions voulu approcher le lac, y tremper au moins nos pieds mais notre guide nous a soutenu que cela était interdit…très bizarre quand on sait que pour les pèlerins indiens, s’y baigner fait partie du rituel….je pense que le guide ne souhaitait pas faire le détour nécessaire …c’est bien là la limite d’une découverte avec guide où on n’est pas libre …encore moins au Tibet sous contrôle chinois. La couleur du lac est magnifique avec au loin la chaîne himalayenne et le Kailash en arrière plan.

A côté du lac, le petit monastère de Chiu jouit d’un super emplacement qui surplombe le lac. La chapelle principale renferme la grotte de méditation de Guru Rinpoché , connu aussi sous le nom de  Padmasambhava (maître bouddhiste du 8° siècle), qui y serait mort.

Nous nous arrêtons également près d’un autre lac Langa Co aux nuages massifs…Ils ont l’air suspendus tellement bas qu’ils semblent vouloir nous écraser…

 

 

Girong, massage chinois énergétique ou énergique?

Girong, petite ville à 20 km de la frontière népalaise.

Dernière étape avant le Népal: nous passons 2 nuits dans un dernier hôtel  tibétain que nous avions espéré de meilleure qualité que celui de Saga. En fait, à peine installés dans une grande chambre, nous pensions profiter de la douche… Trop tard …coupure d’eau annoncée pour 24h pour toute la ville. Puis finalement, elle  réapparait quelques heures plus tard mais d’une couleur tellement douteuse qu’on attendra un peu avant de pouvoir se laver !

Avec Peter et Christiane, nous nous laissons séduire par l’idée d’un bon massage chinois…après le trek, il sera bienvenu pour la détente ….Francis ne se joint pas avec nous, il n’est pas vraiment fan!

Nouvelle expérience avec un massage chinois …cela a commencé par les vêtements à enfiler car les massages chinois ne se font pas directement sur la peau …nous voici transformés!

Un canari avec 2 flamants roses!

En tout cas, cela n’empêche pas nos jeunes et fines masseuses chinoises d’avoir de la poigne et j’ai l’impression de ne jamais avoir autant été « maltraitée ». Nous commençons la séance assis sur un canapé-lit, les pieds dans un bain chaud. Et en prime, séance cinéma sur un grand écran: c’est le film Taxi…en français, en plus!  Film d’action comme les massages!

Elles nous massent pendant 1h de la tête aux pieds avec des mouvements de pression, étirements, frottement très énergiques…et même si on crie « aïe », elles rient et continuent de plus belle, je crains pour le lendemain. Car je me sentais plutôt en forme …ma kiné serait choquée, je suis sure, de voir comment elles me secouent…Elles terminent par un massage des pieds. Les chinois sont réputés pour cela…horreur pour moi, car j’ai ces certains points hyper sensibles.

Bilan :

une bonne crise de fou rire,  pas vraiment un moment de détente car j’appréhendais beaucoup trop les gestes de la masseuse. Et le lendemain,  mal à une omoplate mais la douleur s’est évanouie fort heureusement très vite …surprise que la violence du massage n’ait pas réveillé d’anciennes tensions!  Finalement efficaces!? Je reste néanmoins dubitative sur le fait de tester à nouveau des massages chinois!

Visite du dernier petit monastère tibétain à Girong: c’est le seul endroit du quartier à avoir de l’eau grâce à un puit, du coup les habitants vont y remplir leur seau.

Demain matin, 8h, grand départ pour le Népal…

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2 Comments

  • Brouassin mylene
    Posted 5 novembre 2019

    quelle prouesse!je suis totalement admirative de vos exploits ..faire ce trek me semblait merveilleux mais totalement inaccessible ! mais vous L’AVEZ FAIT!!
    quel courage , quelle volonté , quelle persévérance ! mais surtout quelle force intérieure…
    un beau cadeau que vous nous faites de nous monter que CELA EST POSSIBLE …
    Merci pour ces belles images , cette émotion qui perce et cette avancée vers la VIE…

    • @dmin
      Posted 12 novembre 2019

      Merci Mylene, quand on est convaincu qu’en est sur notre chemin, cela se fait tout seul! Plein de gros bisous

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