Départ difficile de l’Australie …direction Tahiti 

Je savais que ce serait intérieurement difficile de quitter pour de bon le sol australien . S’envoler pour un court  transit de 20h à Auckland  signifiait réellement quitter l’Australie, quitter Joujou  et les siens … une deuxième “séparation “ après le premier vol Perth- Alice Springs … et c’est étrange mais tout laisse à penser que je devrais rester ?!!

Cela a commencé par beaucoup de difficultés à prendre mon visa pour la Nouvelle Zélande à la dernière minute à l’aéroport d’Alice springs …à l’enregistrement nous apprenons qu’un formulaire esta (visa électronique) est nécessaire pour la Nouvelle Zélande, ceci même pour un transit de 17h sans sortir de l’aéroport. Cette nouvelle réglementation à été mise en place en octobre 2019 et nous n’en avions pas eu connaissance! Par internet nous faisons la demande, réglons chacun 80€ mais pas de chance, l’organisme où je souscris ma demande ne propose pas de service express et je découvre qu’obtenir le document peut prendre jusqu’à 3 jours ouvrables et nous sommes un samedi ! Francis obtient le sien 15 min après le paiement!
L’hôtesse confirme qu’elle ne peut m’établir que la carte d’embarquement Alice Springs-Sydney, mais pas celle de Sydney-Auckland sans ce document. Je décide de refaire une demande d’Esta sur le même site que Francis, il reste encore 30 min avant la fin de l’enregistrement… je règle à nouveau 80 € mais 30 min plus tard toujours pas de confirmation! Le problème est que sans ce formulaire, je ne pourrai pas embarquer pour Auckland à partir de Sydney. Et tous nos billets d’avion déjà réservés s’enchaînent pour les trajets suivants. Le vol pour Papeete est déjà planifié, suivi du vol pour l’île de Pâques … si je rate ce vol, cela risque de nous coûter vraiment cher….

J’embarque donc pour Sydney, je devrai me débrouiller là-bas pour l’enregistrement pour Auckland si je ce fameux Document Esta me parvient à temps! Pas de problème pour Francis, il ira à Auckland et par précaution on a mis tous les bagages à son nom. Car si je dois récupérer mon bagage à Sydney et l’enregistrer à nouveau, c’est perdu d’avance ! Vous suivez toujours ?!

Course contre la montre à l’aéroport de  Sydney

Nous aurons au moins vu le fameux Opéra de Sydney et sa baie par le hublot!  Certes, cela ne remplace pas une visite mais on s’en contentera pour cette fois-ci …Nous avions fait le choix de passer davantage de temps autour d’Alice Springs  pour éviter les feux qui faisaient rage dans les environs de Sydney. À peine avons nous atterri, que nous nous dépêchons de sortir de l’avion, ce qui n’est vraiment pas notre habitude ! Dans moins d’une heure,  notre vol en correspondance pour Auckland décolle!

Nous mettons le turbo,  prenons un bus pour changer de terminal et trouvons enfin le comptoir de la compagnie australienne Quantas. Francis poursuit son chemin pendant que j’essaie d’obtenir ma carte d’embarquement ! J’ai bien reçu mon visa … il est arrivé au moment du décollage à Alice Springs ! Mais l’hôtesse de la compagnie Quantas m’annonce tout bonnement que l’enregistrement pour Auckland est déjà terminé ! Pourtant il reste encore 45 min avant le décollage . Après moult explications et quelques coups de fils à sa hiérarchie, elle me délivre enfin mon sésame pour rejoindre Francis ! OUF !

Plus que 30 min avant le décollage mais encore tous les contrôles de police à franchir…
Zut, je ne passe pas au contrôle automatique de police…l’appareil ne reconnaît pas mon visage et je dois faire la queue pour qu’un policier en chair et en os confirme que je suis en règle! Je gagne au plus vite la porte d’embarquement 63…. la plus éloignée dans l’aéroport international… tout cela pour finalement réussir à embarquer … Je rejoins Francis pour qui, tout s’est déroulé tout seul ……. comme si tous ces signes m’invitaient à rester ici, comme si « un morceau de moi » voulait rester … je vis ce départ comme un second déchirement…

Dernière anecdote, ce plat spécial végétarien qui ne m’était pas destiné …. car assise à la mauvaise place … 24 A au lieu de 12 B…enfin mauvaise place  pour l’hôtesse qui s’est trompée mais bonne place pour moi qui ai mangé un bon petit plat !! J’étais désolée pour la personne qui aurait du en bénéficier mais quand l’hôtesse a réalisé son erreur, j’avais déjà commencé à manger !

Et pour finir, le cadeau de Joujou, un bon pot de miel issu d’un arbre australien aux vertus thérapeutiques… confisqué à la douane … interdiction absolue d’apporter du miel non zélandais sur l’île ! Nous sommes soulagés de ne pas être pénalisés par notre négligence de déclaration aux douanes … sinon le pot aurait coûté 400 dollars!  Bye bye et nous craignons pour 2 autres petits pots prévus pour des cadeaux  … nos sacs repassent au scanner qui détecte un flacon en verre mais comme nous avons aussi un bocal de pesto, cela passe !

Transit en Nouvelle Zélande qui revient cher pour dormir sur des bancs!

Ici les panneaux à propos du coronavirus sont énormes !

Nous passons la nuit devant les All Blacks!

Nous remontons le temps !

Inédit,  nous remontons le temps…comment prolonger un week-end d’une journée ? Ou encore se faire 2 soirées le même jour ?

Nous décollons d’Auckland dimanche à 16h30 pour arriver à Papeete à 22h30 le samedi  ….

L’avion avance autour du globe, traverse le Pacifique sur 4100 km dans les airs pour reculer de 23 h dans le temps … à y perdre sa boussole!

En ce qui nous concerne, je ne suis pas sûr que nous ayons envie de revivre ces dernières 23h de la même manière: on vient de les passer à l’aéroport d’Auckland à dormir sur des bancs en bois …il y a mieux pour remonter le temps …Et au prix de nos 3 visas à 80€ pièce !


Mais néanmoins imaginer qu’il va être possible se refaire sa nuit dans un bon lit, ce même samedi soir est séduisant !!!!

« Mic-mac » avec le temps


Franchir le 24° fuseau pour revenir au jour précédent nous déroute intellectuellement … Pourrait-on imaginer pouvoir «détricoter »  ce qu’on a décidé, dit, durant ces dernières 23h?  Effacer ce qui ne nous a pas plu ? Une sorte de remise à zéro ? Ah le temps et sa réalité.. de toute façon, les émotions, la mémoire, les mots n’ont que faire du temps… Tout  est imprimé en nous et la roue du temps prise à l’envers n’y changera rien… tout n’est question que de convention!
Cette ligne a été adaptée en fonction des souhaits des pays de la zone Pacifique. Si vous regardez la ligne de changement de date sur une carte, vous verrez qu’elle zigzague. Elle n’a pas été dessinée naturellement.

Et ce retour en arrière, que se passe t-il quand nous franchirons cette ligne du temps, une barrière ? Un jeu de saute-mouton ?…Enfin, tout n’est que virtuel ! 


« Tahiti Air Inuit, une super compagnie !

En attendant, à l’embarquement à Auckland, on a l’impression d’avoir déjà posé un pied en Polynésie. Les hôtesses polynésiennes au large sourire nous accueillent  par un généreux Iorana (bonjour) et nous offrent une fleur de tiare à porter sur l’oreille en signe de bienvenue: tradition polynésienne! Cette fleur a un parfum délicat et puissant…

C’est la première fois que nous voyageons dans un avion aussi coloré avec ses coussins bleu, rose,  jaune … très gai, vive les couleurs ! Pas mal également,  la couleur bleue extérieure du fuselage!

 

Maeva Tahiti!

Maeva signifie Bienvenue en tahitien.

Nous posons enfin nos pieds à 22h30 à Tahiti, île qui fait tant rêver tous les francais ou presque de métropole !

L’arrivée sur Tahiti se fait en musique. Un orchestre rend l’attente plus douce …Nous sommes déjà dans l’ambiance ! 

Le personnel médical  contrôle effectivement la température de chaque passager, ce qui prend beaucoup de temps. Si bien que nous ne trouvons plus personne à minuit, au comptoir d’Europcar pour récupérer notre voiture. Nous contactons notre hôte Airbnb  Pierre qui viendra nous chercher à l’aéroport!  Et nous nous écroulons de fatigue pour une nouvelle seconde nuit  de samedi à dimanche dans un bon lit cette fois-ci. 


Magnifique vue au réveil sur Moorea et le lagon de Tahiti


Au réveil nous découvrons la magnifique vue depuis notre hôte Airbnb qui domine la passe de Tahiti, avec la silhouette de Moreea en arrière plan. Nous prenons un petit déjeuner royal avec de délicieuses confitures préparées par Pierre, à base de banane, mangue, vanille, ananas, fruits de la passion…un vrai régal avec ce cadre!


Nous ne nous lassons pas de cette vue top depuis notre chambre! 

Nous passons des paysages désertiques arides de l’Australie occidentale aux tons ocres à un relief accidenté extrêmement verdoyant, luxuriant. Nous sommes en saison des pluies avec les récoltes des fruits tels que ananas, mangue, ramboutans… Les flamboyants ont revêtu leurs parures de fleurs rouges, la végétation est magnifique.



Dans le jardin joliment arboré de Pierre, partout des petits arbustes qui produisent cette fleur de Tiare qui  embaume la terrasse par ses très odorantes effluves. 

Culture tahitienne

Le tutoiement, réelle dimension conviviale de la  Polynésie, est largement répandu entre personnes même étrangères l’une à l’autre. D’emblée , cela instaure une relation humaine de convivialité …même à l’hôpital, je vous raconte plus loin…!

Le raffinement des fleurs, couronnes  et paréos


 

 

Loin de tout folklore, nous rencontrons effectivement des polynésiens qui portent des tenues fleuries, chemises et robes aux couleurs éclatantes, agrémentées d’une jolie fleur à l’oreille, ou une couronne de fleurs.

Les chapeaux et paniers, tressés en feuilles de pandanus, faits à la main sont  aussi des incontournables.


 

Producteur de la perle noire, poerava en tahitien

Les perles proviennent des fermes perlières situées dans les atolls et iles de la Polynésie française.Et seules les perles tahitiennes sont naturellement noires dans le monde. Leur qualité va dépendre de leur taille, épaisseur de nacre, forme de la perle.


La pêche

Les polynésiens se nourrissent encore fréquemment de leur pêche. Ils utilisent toujours le va’a, pirogue à balancier. Le va’a est également utilisé maintenant comme sport et des compétitions sont organisées en Polynésie Française. on peut trouver des va’ a à 2, 4  jusqu’à 12 places.

 

Le tour de l’île en voiture

Nous retournons à l’aéroport pour pouvoir récupérer notre voiture que nous aurions dû avoir la veille ! Et nous partons faire le tour de l’île: l’île a une forme de 8 avec une petite péninsule au sud-est, soit une route de 120 km. Notre hôte Pierre nous a décrit cette petite péninsule comme plus « sauvage », nous verrons car notre première impression reste que l’île de Tahiti paraît assez « bétonnée ». Nous avons traversé des endroits encore tellement préservés du tourisme que le contraste nous apparaît flagrant.

A Papeete, nous sommes surpris par la présence d’habitations sommaires, des devantures fermées, des intérieurs de bus dégradés. A l’est de l’île, nous rencontrons des bâtiments  désaffectés laissés en plan comme un centre nautique: de belles infrastructures abandonnées car elles se sont rapidement révélées non viables économiquement. Nous pensions que Tahiti était très touristique, « nickel ». En fait, l’île a souffert de la baisse de 30% de la fréquentation touristique entre 2006 et 2009 !

 


 

Le Phare de la Pointe Venus au nord

Hors de la ville de Papeete (27000 habitants), nous logeons la mer et nous suivons les recommandations de Pierre. Nous nous arrêtons à une  superbe plage de sable noir aux eaux transparentes…sable noir car l’île est d’origine volcanique, comme toutes les iles de la Polynésie française. C’est sur que ce n’est pas l’image du lagon polynésien par excellence que nous avions en tête! Cette plage a des airs de ressemblance avec l’ile de Santorin, île grecque volcanique.

Cette pointe fut le lieu de débarquement de nombreux explorateurs comme Bougainville.


 

 


 

Teahupo’o

Spot  de surf très connu à Tahiti avec sa vague mythique qui fait partie des épreuves internationales du Billabong Pro. Mais quand nous y sommes passés, la vague n’était pas aussi énorme car peu de houle !

 

Paradis pour le kyte

Le trou du souffleur ou Arahoho

 

 

La campagne haut-marnaise

Bienvenue en Haute Marne!

Oui oui, difficile à croire ! En montant  au belvédère de Taravao sur la presqu’île, c’est effectivement très incongru de rouler au milieu de pâturages bien verts, avec des vaches et des arbres de part et d’autre de la route qui nous rappellent notre campagne  haut-marnaise!

 

Magnifique belvédère sur l’île et la péninsule de Tahiti

 

Au retour sur la partie est,  près de Punaania, nous avons enfilé nos masques pour nager le long d’un circuit maritime en snorkelling. Nous étions curieux de découvrir la faune marine. Des pancartes avec des explications ont été installées sous l’eau avec des balises-bouées . Cela permet de comprendre de point en point l’histoire de formation des récifs coralliens, le type de poisson, le développement des coraux…très instructif. Nous verrons différentes espèces de poissons que nous n’avions pas encore rencontrées,  mais le corail est très endommagé et l’eau pas aussi transparente que l’on pourrait espérer…Pour l’instant, le spectacle des Raja Ampat reste de loin plus impressionnant. Attendons d’être sur d’autres îles ….

Une forme de tourisme… « le tourisme médical »

Avec mon oncologue, nous avions convenu que je ferais un contrôle à mi-parcours: bilan sanguin et check avec un oncologue local. Tahiti s’avère être l’endroit idéal, se situant sur un territoire français.

L’hôpital de Papeete sur l’île de Tahiti est très moderne …. c’est le point de santé pour tous les polynésiens quelque soit l’île où ils vivent… d’ailleurs en cas d’urgence, ils y sont transportés en avion sans frais pour permettre une égalité d’accès aux soins.

Il y a 2 mois, lorsque j’avais pris mon rendez vous auprès de l’oncologue, la secrétaire m’avait plongée dans la réalité locale en me tutoyant d’emblée avec une voix hyper chaleureuse! Je me suis demandée “Suis-je bien au secrétariat d’un hôpital ou sur le portable d’une amie !!!” Autant d’empathie pourrait presque surprendre ! Après mes dizaines de rendez-vous médicaux de ces 3 dernières années, je n’ai jamais vraiment rencontré  ce genre de contact…exception faite de la secrétaire de mon oncologue…mais on ne se tutoie quand même pas!  Et elle ne porte pas de fleur de tiare sur l’oreille…je lui suggérerai au retour. Généralement la relation médicale reste très impersonnelle dans le meilleur des cas, voire désagréable!

Direction le laboratoire

Le service d’information de l’hôpital est tenu par une jolie polynésienne en robe fleurie orangée et elle porte une couronne de fleurs sur la tête. Elle me renseigne et les directions sont simples pour se repérer: côté mer ou côté montagne !  A Strasbourg Rhena,  ils auraient pu aussi s’organiser avec côté Allemagne et côté France!

Il y a même le « salon des patients sortants »!

 

Un avantage à être enseignante à Tahiti

Petite frayeur ce matin en me rendant dans un labo privé qui m’annonce que je dois régler les frais de la prise de sang car je n’ai pas le formulaire de la sécu française qui aurait permis la prise en charge…J’avais imaginé que la Polynésie Française fonctionnait comme la France, mais il s’agit d’un territoire et non d’un département! Le labo m’annonce 36000 francs polynésiens (PCF) soit 3000€…aie, aie!

Ils me conseillent de me rendre au service social de l’hôpital et pour une fois,  je découvre l’avantage de être enseignante car il existe des accords avec la Mgen et je n’aurai rien à régler! Ouf car déjà que la vie en Polynésie française est très coûteuse, la prise de sang et le rendez-vous avec le spécialiste auraient sacrément plombé notre budget…

Les couloirs de l’hôpital…

Dans la salle d’attente j’assiste à un mélange linguistique entre polynésien et français! Culturellement dépaysant ! A coté de moi, une femme aux longs cheveux noirs coiffés en chignon porte une jolie fleur sur l’oreille droite. Je n’en reviens toujours pas de l’extrême gentillesse du personnel … les patients aussi sont calmes et cool !

 


Des affiches mettent en garde contre l’usage du Paka, nom donné au cannabis local qui fait beaucoup de ravage auprès de la population locale jeune, ainsi que l’alcool et plus récemment l’Ice (drogue de synthèse).

Ma chérie…Tu es trop belle…A tout-va !

L’infirmière qui me fait la prise de sang est très sympathique, me tutoie comme il se doit ici, m’appelle « ma chérie ». J’allais ressortir avec la pèche, sauf qu’elle se met à me raconter l’histoire de sa collègue qui vient d’apprendre qu’elle a un cancer et comment elle a beaucoup de mal à accepter le diagnostic …Cet échange m’a ramenée 3 ans et demi en arrière, je me suis replongée dans mes émotions ressenties au moment de l’annonce de mon propre diagnostic…effet boomerang…

Prise de sang qui me vampirise

J’ai réalisé à quel point l’annonce d’un cancer représente vraiment un choc profond que je croyais avoir largement dépassé …mais ce flash back a résonné avec les angoisses de cette période qui se terraient encore dans un coin de mon inconscient, bien enfouies…

Et pour clore cet épisode, je me suis égarée dans le dédale des couloirs de cet hôpital  à rechercher le parking souterrain …je me suis retrouvée dans un couloir fléché « Parking-Morgue » …même direction    la mort, une forme de garage ?!  Non pas à mon sens …en tout cas une couche supplémentaire d’émotions par rapport au départ de mon papa…Je suis ressortie de ce passage à l’hôpital avec le «moral dans les chaussettes»…probablement un passage nécessaire pour évacuer ces douloureuses mémoires!

Ma visite chez l’oncologue, qui lui est de la métropole, aura lieu 2 semaines plus tard. Tutoiement de la même manière, cela fait bizarre!

Les résultats sanguins sont corrects, pas de ganglions à la palpation…Visa Ok  pour poursuivre le voyage! C’est bon pour le moral!

Obésité en Polynésie, un problème de santé publique

Nous sommes frappés par toutes ces personnes croisées dans la rue qui sont en réel surpoids ou obèses (40% selon une étude).Leur régime alimentaire traditionnel , leur mode de vie a profondément changé en très peu de temps ces dernières décennies. Alors qu’ils mangeaient traditionnellement poisson, fruits et légumes, les polynésiens ont développé un goût pour le riz importé, le sucre, la farine, les sodas, la bière et bien sur les fast-food.


Le week end, les polynésiens adorent se retrouver sur les plages ou directement dans l’eau: ils passent de longues heures assis dans les lagons très peu profonds pour se rafraîchir, moment de convivialité qu’ils partagent en famille ou entre amis avec une bière, soda…chips…

Le marché de Papeete

 

Le stand des fleurs est magnifique .

 

Sans-abris et mendicité dans les rues de Papeete

Direction l‘Île de Pâques

Nous ne passons que 2 jours sur Tahiti, notre vol pour l’Ile de Pâques est en fin de soirée. Nous reviendrons sur nos pas dans une semaine en Polynésie Française pour découvrir d’autres îles…

 

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6 Comments

  • Eliane
    Posted 11 avril 2020

    Merci beaucoup pour ce moment d’évasion en plein confinement. Ça fait du bien. Bonne continuation. Je vous embrasse.

    • @dmin
      Posted 12 avril 2020

      Génial, si nos articles permettent de t’évader !joyeuses Pâques, bises 😘😘

  • Dominique
    Posted 11 avril 2020

    Quel bonheur de vous lire. Même si pour vous il y a eu de grands moments de stress. Votre récit est trépidant et émouvant. Au fond une envie de rester en Australie et ces complications administratives, c’est évident de s’interroger…
    Super contente de te savoir en pleine forme. Même si les années passent certains mots ont le pouvoir de réveiller des émotions et en une fraction de seconde on est plus dans le même espace temps…. une douce pensée pour ton papa 🙏 . .
    Ah oui je veux vous dire que vous êtes tellement beaux, heureux qui comme Ulysse….😁 Passez un excellent we de Pâques. Je vous embrasse.
    Prenez soin de vous. Dominique
    Les filles de D’Artagnan gens 🤺

    • @dmin
      Posted 12 avril 2020

      Merci beaucoup Dominique, fidèle lectrice! La frontière de cet espace-temps (monde du cancer) est effectivement ténue et parfois on peut encore vite basculer d’un monde à l’autre! Porte-toi bien. Bises

  • ISABELLE TRIBOULET
    Posted 13 avril 2020

    C’est toujours fantastique d’admirer ces paysages lointains que nous ne connaissons pas et de lire les articles très fournis qui nous donnent tout un tas d’informations intéressantes. On a l’impression d’être moins loin de vous grâce à ce blog. Que le Covid-19 et le confinement qui va avec ne gâchent pas votre belle aventure ! Isabelle

    • @dmin
      Posted 4 mai 2020

      Coucou merci! On profite du moment présent au Mexique et on verra pour la suite …ici très peu de cas au Chiapas ..;et nous découvrons la réalité des indigènes mayas sur le terrain …En espérant que tout va bien pour vous tous, bises

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