A la découverte du désert de Gobi, la vallée d’Orkhon et les steppes de l’Arkangaï

Pour se déplacer en Mongolie, on est obligé de partir en van avec un chauffeur. Il n’y a pas vraiment de services de bus. De toute façon il n’y a que 2500 km de routes goudronnées pour un pays trois fois plus grand que la France ! Le reste c’est de la piste et même les routes sont remplies de nids de poule !

Nous avions choisi l’agence Ecovoyage à la fois pour sa sensibilité à l’environnement et son éthique du voyage. Nous partageons le voyage avec 2 français Carine et son fils Remy de 20 ans. Rapidement, le courant passe très bien … Hasard des rencontres, elle est enseignante spécialisée en rased ! En fait, c’est elle qui avait conçu l’itinéraire avec l’agence , itinéraire qui nous convient très bien … Nous avons la même conception du voyage à savoir découvrir la variété des paysages mongols, ses habitants et s’immerger dans la culture nomade ! 

Au programme, nuits en yourtes ou camping sauvage en fonction des territoires traversés. Comme l’itinéraire comporte des pistes compliquées, Jagaa sera notre chauffeur. 2300 km nous attendent, L’agence nous a choisi leur meilleur chauffeur 2019. Et Guerell sera notre guide accompagnateur francophone. A 20 ans, Guerell est un jeune homme très mature. L’ambiance est sympa. Les mongols ont un tempérament cool, tout en étant fiables dans le planning!

A la découverte du désert de Gobi, la vallée d’Orkhon et les steppes de l’Arkangaï

Pour se déplacer en Mongolie, on est obligé de partir en van avec un chauffeur . Il n’y a pas de services de bus. De toute façon il n’y a que 2500 km de routes goudronnées pour un pays trois fois plus grand que la France ! Le reste c’est de la piste et même les routes sont remplies de nids de poule !

Nous avions choisi l’agence Ecovoyage à la fois pour sa sensibilité à l’environnement et son éthique du voyage. Nous partageons le voyage avec 2 français Carine et son fils Remy de 20 ans. Rapidement, le courant passe très bien … Hasard des rencontres, elle est enseignante spécialisée en rased ! En fait, c’est elle qui avait conçu l’itinéraire avec l’agence , itinéraire qui nous convient très bien … Nous avons la même conception du voyage à savoir découvrir la variété des paysages mongols, ses habitants et s’immerger dans la culture nomade ! 

Au programme, nuits en yourtes ou camping sauvage en fonction des territoires traversés. Comme l’itinéraire comporte des pistes compliquées, Jagaa sera notre chauffeur. 2300 km nous attendent, L’agence nous a choisi leur meilleur chauffeur 2019. Et Guerell sera notre guide accompagnateur francophone. A 20 ans, Guerell est un jeune homme très mature. L’ambiance est sympa. Les mongols ont un tempérament cool, tout en étant fiables dans le planning!

Notre itinéraire

 

 

Le désert du Gobi

Chaque journée nous révèle une facette de la Mongolie.

Durant les 6 premiers jours, nous parcourons le désert de Gobi et ses innombrables facettes.Sa surface couvre le 1/3 inférieur du territoire jusqu’à la frontière chinoise.  

On passe de steppes arides à des paysages de falaises de multicolores, à des steppes herbeuses, des dunes de sable …

On est loin de l’idée du désert type Sahara. Le point commun reste les faibles précipitations.

Baga Gazriin Chuluu

Majestueuses stèles de granit qu’on pourrait imaginer posées par une civilisation de géants. Au milieu de ce décor se cachent des ruines d’un temple du 17ieme…

On y plantera notre tente éclairés par la pleine lune. C’est magique de se réveiller dans cet environnement fabuleux.

Le Grand Canyon de Tsaagan Suvarga,

Des allures du far west américain : une palette de tons plus ou moins rosés liée aux strates des sédiments déposés par la mer autrefois présente.

Un magnifique coucher de soleil illumine notre campement entre l’infini des steppes et les rochers rouges.

Le Canyon de Yol

Il se situe au cœur du plus grand parc national de Mongolie : parc de Gurvan Saikhan « Les trois beautés ».

Nous suivons les méandres du canyon créés par le la rivière… véritable tapis vert au sol flanqué d’énormes falaises de chaque côté   …au dessus de nos têtes survolent nombreux vautours et divers oiseaux. A nos pieds, des pikas (petits mammifères aux allures de hamster) sortent de leurs trous, se faufilent  entre les pierres : qu’ils sont mignons! On tentera d’apercevoir en vain le léopard des neiges, espèce menacée d’extinction , l’argali ( mouflon sauvage), l’ibex (bouquetin du Gobi) . On se contentera de les voir dans le petit musée à l’entrée du parc.

Moins rigolo, la rencontre avec une vipère à moins de 2 m, bien réelle celle-ci!

 

Ce qu’on aurait pu rencontrer…peut être au lever du soleil?

Les « Dunes Chantantes » de Khongoryn Els, elles se méritent!

Majestueuses dunes dans leurs courbes avec leurs ombres qui nous défient de leur 300 m de hauteur. L’ensemble s’étale sur plus de 100km pour 60km en largeur.

À dos de chameau pendant une heure, nous pouvons nous imaginer au temps où les nomades transportaient leur yourte à dos de chameau. Bercés par le roulis de leur rythme, on ondule tels les dunes que l’on peut admirer. On attendra 19h pour attaquer l’ascension qui s’annonce très éprouvante à la lecture des guides!

Après une super assiette de riz-légumes- omelette, on se lance, pieds nus! Effectivement, quand on se retrouve au pied de cet immense tas de sable…3 fois la Dune du Pilat…c’est clair, ça va grimper! Au loin, on dirait une colonne de fourmis qui s’activent à gravir la montagne!

Le premier tiers ressemble à la dune du Pilat. Puis la pente s’accentue dans le second tiers. Le souffle court , le palpitant au taquet, mon cœur va se décrocher ! Et ce qui nous attend n’est que le début, la pente s’accentue, ma respiration est tellement courte qu’il me faut des pauses! 

Devant moi à la queue leu leu, tout le monde transpire …dernier tiers une pente de dingue ! On est à 4 pattes, les mains plongent dans la fraîcheur du sable pour essayer de glisser le moins possible…Nous nous retrouvons à avancer en crabe…mais à la vitesse escargot! 2 pas en avant, un en arrière! J’ai bien cru que je n’arriverais jamais à temps en haut avant le coucher de soleil, tellement essoufflée. Je m’étais faite une raison :

« le plus important, c’est le chemin et non le but! ».

Durant cette montée, j’ai eu une pensée pour toutes mes copines de parcours cancer, et surtout pour celles qui ont quitté ce monde.Encouragée par Francis, Carine et Rémy,  je suis fière d’y être parvenue… 

Je savoure ce paysage magnifique qui surgit lors que je relève la tête en haut de la dune…éblouie par le soleil! Quelle chance de se sentir bien vivante!

 Quel panorama extraordinaire à souffler le souffle …enfin il était déjà coupé par l’effort … 

Et j’ai adoré la redescente: je me suis laissée aller en roulant le long de la pente, comme quand j’étais enfant dans les dunes de Bretagne…mais bien moins hautes!

 

 

 

Bayangzag

Superbes « falaises flamboyantes » et ses nombreux fossiles de dinosaures découverts au cours du XXe siècle :notamment les premiers œufs de dinosaures.

Ces  falaises marquées par l’érosion, surgissent au milieu d’une lisse étendue, ce qui les rend encore plus surprenantes.

Ongiin Khiid

Superbes paysages désertiques et montagneux du Gobi central qui nous mènent au site historique de Ongiin Khiid, au bord du fleuve Ongi. Ici s’élevait une des plus importantes lamaseries et centre religieux de Mongolie. On visitera les ruines d’un monastère fondé au XVIIe siècle, détruit comme la plupart en 1937 par le gouvernement communiste. Notre présence correspond à l’arrivée d’une étape de Rallye. Un énorme hélicoptère avec les commissaires et journalistes japonais vient se poser à coté de notre véhicule. Notre guide et chauffeur et même Francis, auront le plaisir de monter à l’intérieur! Nous croiserons quelques voitures lors de notre route. En fait, ils ont beaucoup de retard!

Karakorum

Plongeon dans l’histoire mythique des mongols. Karakorum était la capitale construite par Gensis Khan au XII°. Aujourd’hui, il ne reste plus que 2 tortues de pierre qui marquent les ruines de la ville. Au 16°, le monastère Erdene Zuu fut le premier à être construit en « dur » à l’emplacement de l’ancienne capitale. Seulement 3 des 66 temples et le mur d’enceinte avec ses 108 stupas ont été épargnés lors des luttes civiles de 1930. Aujourd’hui, il est redevenu un lieu de culte actif.

Sur la terre des nomades dans la vallée de l’Orkhon

Dans la vallée de l’Orkhon, la notion de barrière et propriété n’existe pas. Les yourtes s’éparpillent au coeur d’une steppe tellement verdoyante qu’on croirait un gazon. Les troupeaux de chèvres, moutons, yaks, chevaux profitent de ces immenses étendues en toute liberté.

Pierres à cerf

Ce sont des mégalithes représentant des gravures de cerfs en train de voler. Elles datent de l’âge de Bronze (fin 2°-début 1° Av JC). Elles rappelleraient le passage de la vie à la mort. En effet, dans la croyance nomade et dans le chamanisme, les cerfs sont censés transporter les morts dans l’au-delà.

Petite rando aux chutes de l’Orkhon: Ulaan Tsulagan de 16 m de haut et larges de 5 m.Aujourd’hui, le temps est couvert, voire pluvieux et la température plus fraîche.

On rejoint une famille nomade qui héberge les touristes dans quelques yourtes posées à côté de leur lieu de vie. Nous sommes près d’une rivière. Le matin, à 8h, nous nous essayons à la traite de yaks!  D’abord très surpris par la petite taille des mamelles, Francis y arrive sans problème…un vrai nomade qui s’ignore!  Par contre, rien à faire pour moi, seulement un jet!

Nous mangerons dans la chaleur de la yourte de gros raviolis: « Buuz » faits maison. On se régale car la famille en a fabriqué des végétariens!

Monastère de Tovkhon

Halte à midi chez une famille de nomades pour le repas. En attendant, avec notre guide, on joue au « Qui est-ce? » et on rigole bien car les quiproquos liés à la langue apportent du piment. Trouver le mot « Paris Seychelles » relève d’un sacré challenge pour Francis!

Nous grimpons au monastère à pied à travers la forêt de mélèzes, sous un bon orage. Fort heureusement, le soleil réapparaît lorsque nous atteignons le monastère de Tovkhon pour nous sécher! Ce lieu de méditation est aussi appelé « Pays de la solitude heureuse » joli nom poétique! Zanabazar, premier pontife de l’Eglise Lamaïque avait choisi cet endroit à la fin du 17°. C’est lui qui a créé le premier alphabet mongol: Soyombo.

ici aussi, la dernière partie du sentier des pèlerins est réservée uniquement aux hommes: il y a même un panneau pour le rappeler…assez incroyable!

Pistes très chaotiques … « Secouez, secouez-moi ! »

2477 km à rouler dans ces immensités et la plupart du temps sur des pistes…Nous n’avons jamais autant sauté dans une voiture ! Le sol est très dur avec de bonnes ornières et même à 50 km/h, on avait l’impression de faire du rodéo. Et pourtant notre chauffeur était très adroit mais cela n’empêche pas les secousses! Du coup, on se relayait sur la banque arrière, histoire de reposer nos entrailles bien secouées ! On aurait pu faire la pub pour Orangina !

Il y a même eu des jours où Jagaa préférait quitter la route pour rouler à travers la steppe, zigzaguer entre les cailloux, traverser les petites rivières…tout cela avec un van coréen. Il faut dire que Jagaa est aussi mécanicien de son véhicule et il assurait la maintenance au fil des km, pratique! Car de toute façon, il n’y a pas de garage dans ces endroits. Même les stations services sont rares!

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2 Comments

  • Garbin Yahanatou
    Posted 4 septembre 2019

    Merci pour ces bons moments de lecture
    Vous nous donnez vraiment envie
    Grosses bises

    • @dmin
      Posted 4 septembre 2019

      Oui, la Mongolie, il faut y aller, encore un mode de vie authentique…bisous

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