Pourquoi partir faire un Tour du Monde?
Catherine,
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« Le besoin de découverte, de curiosité m’a toujours habitée. Déjà à 10 ans, je me réjouissais de déménager en cours d’année scolaire pour découvrir une « nouvelle vie », arriver en inconnue en terre inconnue. J’adorais me couper de ma famille et de mon quotidien pendant les vacances d’été. Etudiante, j’ai commencé à rêver de voyages devant les premières brochures de l’agence Nouvelles Frontières (et oui , il y a déjà pas mal d’années !). Cela me semblait inaccessible financièrement …Notre première folie, utiliser ma bourse d’études pour partir en Inde en 1987, et c’est ainsi que l’on a attrapé le virus!
Francis,
« Depuis mon enfance, j’ai toujours été intéressé par les voyages, envie de partir ailleurs. J’ai toujours ressenti le besoin de découvrir des grands espaces, d’être étonné, surpris, émerveillé par la différence des peuples , des cultures, des paysages…J’ai eu la chance de commencer à voyager ado en Espagne et Israël. »
Nous deux...
Des amis nous ont fait rêver avec leur tour du monde en 1990…et nous nous répétions qu’un jour, nous le ferions…Mais nous avons toujours trouvé des tas de raisons pour repousser le départ…nos jobs, la venue d’un premier enfant, puis un deuxième, puis un troisième, puis la construction de la maison ….Bref moultes excuses pour reporter ce projet à notre retraite . En attendant, chaque année ou presque, nous avons toujours organiser nos vacances à l’étranger, avec nos enfants, en mode plutôt baroudeurs. Ils se souviennent encore des nuits à dormir sur le sol en transit dans les aéroports, ou au coeur du désert à la belle étoile avec la crainte des fennecs qui rodaient la nuit …
L’arrivée du cancer pour Catherine en 2016, a joué le rôle de catalyseur: peur de mourir, prise de conscience que la vie est précieuse, que nous ne voulions pas nourrir de regrets. Il y avait comme une urgence à vivre ses rêves : « ça y est, n’attendons plus, on se lance ». Septembre 2017, nous décidions que le départ se ferait en juillet 2019.
« Cela correspond aussi au besoin de se retrouver à deux et de savourer à nouveau de moments de complicité , maintenant que nos enfants commencent à voler de leurs propres ailes!»
« Rien de tel comme projet pour s’éloigner de la maladie , de la peur de la récidive, enfin réaliser ce qui me tient à cœur depuis tant d’années, une Re-naissance intérieure à savourer ensemble avec Francis. »